« Les Leçons persanes » dimanche 27 mars à l’Ecran nomade de Bobigny à 15 heures

à l’occasion du 80e anniversaire du départ du premier convoi de déportés de Drancy vers Auschwitz

Les Leçons persanes de Vadim Perelman, Allemagne/Russie/Biélorussie, 2020, 127 minutes

Avec Nahuel Pérez-Biscayart, Lars Eidinger, Jonas Nay, Leonie Benesch


Nahuel Pérez-Biscayart et Lars Eidinger dans « Les Leçons persanes » de Vadim Perelman

1942, dans la France occupée, Gilles est arrêté pour être déporté dans un camp en Allemagne. Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu’il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément puisque l’un des chefs du camp souhaite apprendre le farsi pour ses projets d’après-guerre. Au risque de se faire prendre, Gilles invente une langue chaque nuit, pour l’enseigner au capitaine SS le lendemain. La relation particulière qui se crée entre les deux hommes ne tarde pas à éveiller la jalousie et les soupçons des autres…

En présence de Thierry Berkover, président des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de Seine-Saint-Denis

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La Courneuve, au cinéma l’Étoile 20 mars -16 h

Cinéma l’Etoile , 1, allée du Progrès

Cinéma l’Etoile , 1, allée du Progrès La Courneuve

« Le Vieux Fusil »

En présence de Sébastien Colombo, médiateur culturel aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis

Montauban peu après le Débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Julien Danieu, chirurgien débonnaire, humaniste et pacifiste, sombre dans une folie exterminatrice devant l’assassinat dans des conditions épouvantables de son épouse Clara et de sa fille Florence par des soldats SS de la division « Das Reich ». Il élimine les soldats un par un, réfugiés dans son château. Inspiré du massacre d’Oradour sur Glane le 10 juin 1944, le film est marqué par des scènes d’une violence implacable, entremêlée par des séquences de flashbacks remémorant une histoire d’amour brisée tragiquement.

Le film « Le Vieux Fusil » est librement inspiré d’un fait historique réel : lors du Débarquement en Normandie en juin 1944, la Panzer-Division « Das Reich » est appelée en renfort en en Normandie. Excédée par les harcèlements des résistants français qui font tout pour freiner sa progression, elle sème la terreur et la mort sur son passage. Des membres du 1er bataillon du régiment Der Führer commettent le massacre d’Oradour sur Glane au cours duquel ils assassinent 642 civils, hommes, femmes et enfants et mettent le feu au village. Par ailleurs, il y a plusieurs similitudes entre l’ambiance de plomb qui régnait sur le Limousin en juin 1944 et le film. Au début du film, des soldats allemands marchent devant des pendus, ce qui rappelle les pendaisons de Tulle, le 9 juin 1944 et de Montauban, le 24 juillet.

Avec Romy Schneider, Philippe Noiret, Jean Bouise, Joachim Hansen

« Le Vieux Fusil », de Robert Enrico, France/Allemagne de l’Ouest, 1975, 103 minutes

Le grand soleil printanier a découragé le public de s’enfermer dans une salle obscure ! Peu importe… Ils étaient une poignée de spectateurs pour assister à la projection du « Vieux Fusil » de Robert Enrico. Certes, multi-diffusé à la télévision, le long métrage de 1975, gros succès du box-office tricolore, continue d’interpeler le public : comment comprendre la vengeance personnelle ? Ou comment la bonhommie de Philippe Noiret peut se transformer en tueur de sang-froid. Pour mémoire, « Le Vieux Fusil » est librement inspiré d’un fait historique réel : lors du Débarquement en Normandie en juin 1944, la Panzer-Division « Das Reich » est appelée en renfort en en Normandie. Excédée par les harcèlements des résistants français qui font tout pour freiner sa progression, elle sème la terreur et la mort sur son passage. Des membres du 1er bataillon du régiment Der Führer commettent le massacre d’Oradour sur Glane au cours duquel ils assassinent 642 civils, hommes, femmes et enfants et mettent le feu au village. Par ailleurs, il y a plusieurs similitudes entre l’ambiance de plomb qui régnait sur le Limousin en juin 1944 et le film. Au début du film, des soldats allemands marchent devant des pendus, ce qui rappelle les pendaisons de Tulle, le 9 juin 1944 et de Montauban, le 24 juillet.

Les échanges avec Sébastien Colombo, médiateur culturel aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis, ont enrichi le débat, notamment avec le témoignage d’une spectatrice qui a passé son enfance près d’Oradour et se souvient – elle avait alors 10 ans en 1944 – que dans son entourage et au village, on parlait beaucoup du crime des nazis à quelques encablures de chez elle.

Philippe Noiret et Romy Schneider dans « Le Vieux Fusil » de Robert Enrico 1975

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Bagnolet au Cin’Hoche 18 mars à 20 heures

Le cinoche 6 rue Hoche, 93170 Bagnolet

« l’Armée des Ombres »

Vendredi 18 mars à 20 heures « l’Armée des Ombres » de Jean-Pierre Melville, en présence de l’acteur Claude Mann et de Sylvie Zaidman, directrice du Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin, à la rencontre du public au Cin’Hoche de Bagnolet

Incontournable

Né le 22 octobre 1940 à Antony, Claude Mann est acteur, chanteur et metteur en scène. Il dirige le théâtre François Dyrek à Joinville-le-Pont. Il est connu pour avoir tourné aux côtés de Jeanne Moreau, Maria Schell, Simone Signoret, Delphine Seyrig, Yves Montand, Michel Piccoli, Jean-Louis Trintignant, Jacques Perrin, Robert Hossein, Lino Ventura, Paul Meurisse, Paul Crauchet, Jean-Pierre Cassel, Serge Reggiani, Gian Maria Volonte, Michael Lonsdale, et sous la direction de Jacques Demy, Costa Gavras, Jean-Pierre Melville, Claude Lellouch, André Téchiné, Marguerite Duras, Luchino Visconti, entre autres. Sa carrière cinématographique, télévisuelle, théâtrale et au music hall s’étale de 1960 à 2016.

Nous avons invité Claude Mann parce qu’il est l’un des derniers acteurs du film « L’Armée des Ombres » de Jean-Pierre Melville, sorti en 1969. Dans ce long métrage mythique, il y joue le rôle de Claude Ullmann dit « Le Masque », « un jeune résistant désireux de faire ses preuves dans une mission difficile », selon Wikipedia. Mais le jeune acteur de 29 ans qu’il était avait-il la mission facile de tourner auprès de Ventura, Signoret, Meurisse, Crauchet, Cassel, Reggiani ? Sous la direction d’un metteur en scène pas facile qu’était Melville ?

Tourné par un cinéaste qui fut résistant, L’Armée des ombres est fondé sur le récit de Joseph Kessel, publié à Alger en 1943. Le parcours de Jean-Pierre Grumbach, dit Melville de l’expérience de la Résistance à l’adaptation différée de L’Armée des ombres, explique la singularité du film. Melville racontait que L’Armée des ombres était « une rêverie rétrospective ; un pèlerinage nostalgique à une époque qui a marqué profondément [sa] génération ».

Sorti en salles en septembre 1969, L’Armée des ombres connaît un début modeste avec 29 200 entrées dans trois salles à Paris, mais parvient à se maintenir dans les dix meilleures entrées durant plusieurs semaines. Resté quinze semaines à l’affiche à Paris, le film totalise 1 401 822 entrées lors de sa sortie initiale.

Trente-sept ans après sa sortie française, L’Armée des ombres est distribué aux États Unis dans une combinaison de salles limitée. Le film est ressorti en 2015 dans une seule salle américaine.

Le film « L’Armée des Ombres » est un incontournable du festival cinématographique en Seine-Saint-Denis consacré à la Résistance. Et depuis quelques années – hors confinement – la présence de l’un des derniers acteurs du long métrage de Jean-Pierre Melville consacré à la Résistance est immuable. En effet, Claude Mann qui joue le rôle du Masque dans « L’Armée des Ombres » ne rechigne pas à venir en Seine-Saint-Denis pour y évoquer ses souvenirs du tournage aux côtés de Simone Signoret, Lino Ventura, Paul Meurisse et Jean-Pierre Cassel, entre autres.

Mais pour comprendre « L’Armée des Ombres », encore faut-il raconter, expliquer, décortiquer la Résistance à l’occupant nazi et au régime de Vichy. Pour l’occasion, c’est Sylvie Zaidman, directrice du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin Place Denfert-Rochereau à Paris, qui est venue à Bagnolet. Elle connaît bien la Seine-Saint-Denis pour avoir travaillé longtemps aux Archives départementales à Bobigny ; pour y avoir été conservatrice du patrimoine, puis au même poste aux archives nationales à Pierrefitte. Sylvie Zaidman est notamment l’autrice avec Joël Clesse d’un ouvrage paru en 1994 : « La Résistance en Seine-Saint-Denis 1940-1944 » aux éditions Syros. Et de “Graffitti de Résistants”. Sur les murs du fort de Romainville 1940-1944, Lyon, Éditions Libel, 2012, ouvrage co-écrit avec Joël Clesse et Thomas Fontaine.

On pourrait jurer que les « ombres » de Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse et Jean-Pierre Cassel ont flotté au cinéma de Bagnolet, d’autant que les questions du public y faisaient référence. Si Claude Mann n’a livré aucun nom, sauf le sien, l’acteur a pris le temps de raconter, expliquer et décortiquer le tournage du film sous l’oeil sévère de Jean-Pierre Melville.

De gauche à droite : Lino ventura, Paul Crauchet et Claude Mann

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Noisy le Grand,cinéma le bijou, 15 mars

séance scolaire

Cinéma Le Bijou 4, Place de la Libération Noisy-le-Grand

intervenant.

Intervenant : Éric Brossard, enseignant et historien au Musée de la Résistance nationale
de Champigny-sur-Marne

Adieu Monsieur Haffmann

En résumé

« Les questions ont été très pertinentes »

En 1941 sous l’Occupation, Joseph Haffmann, joaillier, et son employé, François Mercier, passent un pacte.

Ce dernier récupère la boutique le temps de la guerre, pour la lui rendre sitôt celle-ci terminée.

N’ayant pu s’enfuir, le patron doit se cacher dans le sous-sol de sa propre boutique afin d’échapper à l’occupant nazi.

Mais, après avoir pris goût à l’argent qu’il gagne en l’absence d’Haffmann, François refuse de lui rétrocéder sa place à la tête de la bijouterie. Devant les yeux ébahis de sa femme, François Mercier enferme Joseph Haffmann et inverse les rôles, en en faisant son employé…

40 scolaires se sont précipité au cinéma Le Bijou de Noisy le Grand pour assister à la projection de « Adieu Monsieur Haffmann » de Fred Cavayé avec Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau. Pour l’occasion, les jeunes Noiséens et Noiséennes ont bénéficié de l’intervention d’Eric Brossard, enseignant et historien au Musée de la Résistance nationale de Champigny sur Marne. « Les questions ont été très pertinentes », rapporte Manon Goupy, l’adjointe de direction du cinéma noiséen. Dans chacune des salles partenaires, le principe est identique : les enseignants transportent leur(s) classe(s) hors les murs et plongent leurs élèves dans les mille et une histoires de (la) Résistance sur grand écran.

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La Courneuve, Cinéma l’étoile ,15 mars

séance scolaire

Cinéma l’étoile 1 allée du Progrès 93120 La Courneuve

Où est Anne Frank !

Synopsis

De nos jours, Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank, celle à qui Anne a consacré son journal intime, prend vie par magie dans la maison d’Anne Frank à Amsterdam. Elle pense que, si elle est vivante, Anne doit l’être aussi. Elle se lance alors dans une quête incroyable pour trouver Anne et son héritage dans le monde actuel.

Ils étaient une centaine

Ils étaient une centaine d’élèves des écoles et collèges de La Courneuve accompagnés de leurs enseignants mardi 15 mars au cinéma L’Etoile de la commune pour voir le film d’animation « Où est Anne Frank ? » d’Ari Folman. Cette affluence est un signe qui ne trompe pas : le Festival La Résistance au cinéma a pour vocation de faire connaître ce que fut l’opposition à l’occupant nazi et au régime de Vichy. Surtout aux scolaires qui vont au cinéma comme ils vont en classe pour découvrir et hisser en pleine lumière ce que fut la lutte obscure des résistantes et des résistants.

https://www.youtube.com/watch?v=htzlVFazClI

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