La Courneuve, au cinéma l’Étoile 20 mars -16 h

Cinéma l’Etoile , 1, allée du Progrès

Cinéma l’Etoile , 1, allée du Progrès La Courneuve

« Le Vieux Fusil »

En présence de Sébastien Colombo, médiateur culturel aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis

Montauban peu après le Débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Julien Danieu, chirurgien débonnaire, humaniste et pacifiste, sombre dans une folie exterminatrice devant l’assassinat dans des conditions épouvantables de son épouse Clara et de sa fille Florence par des soldats SS de la division « Das Reich ». Il élimine les soldats un par un, réfugiés dans son château. Inspiré du massacre d’Oradour sur Glane le 10 juin 1944, le film est marqué par des scènes d’une violence implacable, entremêlée par des séquences de flashbacks remémorant une histoire d’amour brisée tragiquement.

Le film « Le Vieux Fusil » est librement inspiré d’un fait historique réel : lors du Débarquement en Normandie en juin 1944, la Panzer-Division « Das Reich » est appelée en renfort en en Normandie. Excédée par les harcèlements des résistants français qui font tout pour freiner sa progression, elle sème la terreur et la mort sur son passage. Des membres du 1er bataillon du régiment Der Führer commettent le massacre d’Oradour sur Glane au cours duquel ils assassinent 642 civils, hommes, femmes et enfants et mettent le feu au village. Par ailleurs, il y a plusieurs similitudes entre l’ambiance de plomb qui régnait sur le Limousin en juin 1944 et le film. Au début du film, des soldats allemands marchent devant des pendus, ce qui rappelle les pendaisons de Tulle, le 9 juin 1944 et de Montauban, le 24 juillet.

Avec Romy Schneider, Philippe Noiret, Jean Bouise, Joachim Hansen

« Le Vieux Fusil », de Robert Enrico, France/Allemagne de l’Ouest, 1975, 103 minutes

Le grand soleil printanier a découragé le public de s’enfermer dans une salle obscure ! Peu importe… Ils étaient une poignée de spectateurs pour assister à la projection du « Vieux Fusil » de Robert Enrico. Certes, multi-diffusé à la télévision, le long métrage de 1975, gros succès du box-office tricolore, continue d’interpeler le public : comment comprendre la vengeance personnelle ? Ou comment la bonhommie de Philippe Noiret peut se transformer en tueur de sang-froid. Pour mémoire, « Le Vieux Fusil » est librement inspiré d’un fait historique réel : lors du Débarquement en Normandie en juin 1944, la Panzer-Division « Das Reich » est appelée en renfort en en Normandie. Excédée par les harcèlements des résistants français qui font tout pour freiner sa progression, elle sème la terreur et la mort sur son passage. Des membres du 1er bataillon du régiment Der Führer commettent le massacre d’Oradour sur Glane au cours duquel ils assassinent 642 civils, hommes, femmes et enfants et mettent le feu au village. Par ailleurs, il y a plusieurs similitudes entre l’ambiance de plomb qui régnait sur le Limousin en juin 1944 et le film. Au début du film, des soldats allemands marchent devant des pendus, ce qui rappelle les pendaisons de Tulle, le 9 juin 1944 et de Montauban, le 24 juillet.

Les échanges avec Sébastien Colombo, médiateur culturel aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis, ont enrichi le débat, notamment avec le témoignage d’une spectatrice qui a passé son enfance près d’Oradour et se souvient – elle avait alors 10 ans en 1944 – que dans son entourage et au village, on parlait beaucoup du crime des nazis à quelques encablures de chez elle.

Philippe Noiret et Romy Schneider dans « Le Vieux Fusil » de Robert Enrico 1975

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